Testé en concert il y a quelques années pour cet album, plus "explosif" et "impressionnant" dans le contexte de la scène (batterie, guitares, rallongements de certains morceaux si je me souviens bien). Ce qui est logique, vu que tout est censé y prendre vie.
Le problème des PPRR, c'est pas qu'ils ont régressé, c'est qu'ils n'ont jamais évolué, en réalité.
Pourtant le premier album avait de quoi donner beaucoup d'espoir pour la scène pop/rock française : une immersion eighties assez crédible et simple qui m'a vraiment tapé dans la rétine quand j'ai pu découvrir leur musique en 2009, et... j'étais au collège. Hey You passait sur les ondes
Ensuite il y a eu le deuxième album, dans la continuité du premier. Simple, toujours, et encore assez sympa, mais il commençait à me marquer d'une certaine lassitude du trio français, bien qu'Eternally m'ait servi de sonnerie de réveil pendant plusieurs mois.
L'inspiration de leur musique et l'expérimentation de leurs titres en version studio n'est pas spécialement incroyable, bien que possédant de bonnes mélodies. Mais voilà, on retrouve pas le petit truc qui en fait un produit artistique au-delà du reste. Pas de surprise, pas d'expérience en soi. Ca pourrait tourner dans la 206 en fond sonore, pendant qu'on va faire les courses en fredonnant et ça s'apprécierait comme ça. Sans plus.