Pony Pony Run Run, c'est sensé être le renouveau de la french touch, les enfants spirituels de Daft Punk et d'Air. Croisement étrange des codes de la musique populaire française et de la synthpop ou de l'électro.
La question se pose alors : Que s'est-il passé ? Pourquoi cet album ne sort-il pas du lot ?
Plusieurs réponses sont possibles selon moi :
- J'ai eu du mal à garder en tête un seul morceau de l'album. Ce qui est dramatique pour un groupe ayant une volonté d'impact qui découle de la musique pop (à savoir : "Il faut que ça reste en tête").
- Aucune des mélodies ne m'a fait bouger la tête en rythme. Et ça, c'est dommage. Parce qu'elles sont plus travaillées que pour l'album précédent.
- Le mixage : Lors de l'écoute, il m'a par moment été difficile de séparer les voix des instruments. Choix artistique ou bizarrerie de montage ? Le fait est que mon écoute en a légèrement pâti.
"Voyage Voyage" n'est pas un mauvais album. Ni un bon album en fait. Le problème, c'est qu'il pourrait être n'importe quel album de Pony Pony Run Run. Et c'est ce qui, selon moi, est son pire défaut. Cet album ne m'a pas convaincu, il ne m'a pas fait plonger dans son univers (ou du moins, il ne m'a pas fait croire en celui-ci).
Après, il ne faut pas être mauvaise langue pour autant : Il y a quelques morceaux qui valent une écoute approfondie, et qualitativement parlant : Pony Pony Run Run nous a habitué à un certain niveau.
"Voyage Voyage" est donc de ces albums qui passent devant nous, qu'on écoute, qu'on apprécie sans savourer, et qui disparaissent de nos mémoires. Dommage, il y avait un potentiel.
Morceau à écouter :
- It Never Ends (piste 7)