"We are to Answer " est l'une des rares productions made in germany que je connaisse et apprécie avec les mecs de Puppemastaz et Ramstein (lourde connaissance du patrimoine culturel musical allemand). Et ceci est sans doute lié au fait que les gars font dans l'instru et non le vocal (ouf !, avoue mec, le rap allemand c'est trop cheum). On se retrouve donc en face d'un chouette album d'abstract hip -hop pas piqué des hannetons.
Le premier truc cool c'est qu'il y en a pour tous les goûts sur cet album. On passe de la pure instru à des morceaux plus rap ("Classic", "Rising high"… ), des sons aux influences drum ( "Dark green rod"), reggae ("All of the things you do" qui est la moins bien soit dit en passant), oriental ( "Lost in Marrakesh") et biens d'autres. Quasiment tous les morceaux sont issus d'influences différentes ce qui donne au final un album pas super bien construit mais super riche et varié (et ça c'est cool). On a vraiment l'impression de se balader dans un univers musical qui évolue en fonction de nos pas et de notre situation et on reviendra régulièrement s’y perdre pour le plaisir des oreilles. Ya même un morceau, "Oblivion" , qui me fait penser à du cannibal Ox et ça c’est pas rien. On n’aura pas besoin de préciser que les instrus sont toutes propres et maitrisées.
L’autre truc cool c’est les featuring qui sont assez varié, Raashan Ahmad, Entropik, Tippa Irie, dj zeph… mais bref tout ça on s’en bat les cojones amigo parce qu’il y a THE PHARCYDE bordel de merde !!!! Un des piliers du hip hop U.S sur une petite prod allemande c’est pas banal et ça fait plaiz. Bon ça c’était pour le côté testostéone de l’album, du point de vu des œstrogènes on trouve Phat Old Manas (ça ressemble un peu à la nana de Deluxe) et Bajka qui font le café et apportent de la fraicheur à l’album.
On se retrouve au final devant une petite perle qui ravira tous les fans d’abstract hip hop et hip hop instrumental, un must have à écouter au moins une fois. En plus si vous avez aimé cet album je vous encourage à aller écouter leur autre production, « Into bass time » qui suit les pas de son grand frère.
Voila j'ai finis.