SONIC SYNDICATE et la communauté Metal, c’est une belle histoire d’amour qui a duré… aller, deux ans tout au plus ; de la sortie de leur premier effort, Eden Fire, album décent de Death Mélodique regorgeant de promesses, à l’arrivée du second, Only Inhuman, en 2007, qui empruntait une tournure bien plus accessible et simpliste en se parant d’un Metalcore basique, certes, mais pas moins divertissant et accrocheur. Recette qui était réutilisée à l’identique l’année suivante, sur Love And Other Disasters, présentant alors un intérêt plutôt réduit, malgré ses quelques touches Rock. Puis, quelques mois plus tard, l’annonce du départ de Roland Johansson, frontman charismatique, laissa planer de sombres doutes quant à l’avenir des Suédois.

Après un rude concours qui a dû en laisser plus d’un atone, c’est l’anglais Nathan J. Biggs qui eut l’honneur de compléter le line-up, déchaînant tout de même foule de commentaires négatifs, et de nous montrer un avant-goût de ses capacités sur l’EP Rebellion, paru fin 2009. Constitué de deux titres, dont une première version de « Burn This City », fidèle aux derniers disques du groupe en dépit du changement de chanteur, et un « Rebellion In Nightmareland », plutôt agressif et revenant aux sources du son d’Eden Fire, on ne pouvait que rester confiant quant à la prochaine production du sextet, différée plusieurs fois pour finaliser un peu plus les compositions.

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Malheureusement, ces quelques moments agréables sont loin de suffire pour supporter l’intégralité des compositions retombant inéluctablement dans le prosaïsme le plus complet. Par ailleurs, s’il est assez difficile de se souvenir des compositions, c’est surtout à cause d’une production moderne et tellement lisse que les mélodies ne font que glisser sur le nerf auditif sans jamais réellement accrocher, ce qui était auparavant la force du groupe.

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On pourrait également se pencher sur le ridicule de paroles extrêmement profondes, dignes d’écrits de collégiens/lycéens ; à titre d’exemples : "You’re beautiful […] why do I feel so ugly?", "It’s my own life, I’ve started a new life", "I’ll be yours and you’ll be mine", ou encore "When I look in the mirror, I’m not sure it’s me".

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Si SONIC SYNDICATE conservait, jusqu’alors, encore quelques amateurs et défenseurs, We Rule The Night les incitera sûrement à faire profil bas devant cet ensemble dégoulinant de mièvrerie et vide de tout intérêt, trempant allègrement dans la commercialité. A de rares exceptions près, le groupe a clairement perdu son identité en souhaitant brasser un public plus large, et participe lui-même à sa propre discréditation au sein de la scène Metal ; à mieux réfléchir, ils y auraient gagné à fonder un projet parallèle pour exprimer cette partie de leur créativité, si tant est qu’elle soit honnête... Néanmoins, on ne peut qu’espérer qu’ils sauront se ressaisir sur les prochaines productions, puisqu’ils ont montré en être encore capable, au travers de compositions indûment mises à l’écart. Quoi qu’il en soit, il faudra pour le moment se contenter de leurs précédents disques ; de là à dire que Nathan n’est pas le membre adéquat au groupe, c’est une autre histoire…

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AntoineRA
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le 27 oct. 2012

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