En attendant, on danse...
On a rien inventé, c'est sûr, mais qu'est-ce qu'on s'amuse quand même ! On a le meilleur DJ, on a repiqué les mélodies les plus brillantes de la pop bubble gum du siècle dernier, on est en duo comme tous les jeunes gens modernes qui peuplent les magazine (c'est la mort annoncée des groupes, non ?), on a les cheveux blonds et le look maigre hérité de décennie de dictature de la mode, on a un nom stupide et drôle (de plus en plus dur à trouver, ça, les noms stupides et drôles, on a pensé s'appeler "We come from Bejing", mais avec les JO, ça le faisait moyen). On a pondu un disque fantastique, en fait, on savait même pas qu'on en était capables, de ce putain de disque. Le problème, c'est... après ? En attendant, on danse… [Critique écrite en 2008]