Weekend in America: Du vrai « Club Banger »!!!
Bon, c'est qui ce Wolfgang Gartner? De son vrai nom, Joey Youngman, c'est un DJ-Producteur Texan qui n'est pas un p'tit nouveau dans l'univers de l'electro puisque ses premiers sons datent de 2007 et qu'il a déjà à son actif des performances au sein des plus gros festivals du monde: Coachella et Electric Daisy Carnival en 2001 ainsi que l'Ultra Music Festival en 2010 et 2011...
Donc après avoir lâché pas mal de très gros sons (dont une collaboration avec l'excellent Deadmau5) depuis quelques années, il sort enfin son premier album en septembre dernier. A-t-il confirmé les espoirs que de nombreux fans plaçaient en lui? Vu mon enthousiasme, vous devez sûrement déjà avoir la réponse: Trois fois « OUI »!!
Dès la première écoute, on comprend de suite qu'on est là en présence d'un album d'une puissance phénoménale complètement taillé pour les clubs. Il a même réussi à me faire apprécier sur le morceau « Forever » son feat. avec Will.I.Am qui n'est pourtant vraiment pas un mec que je porte dans mon coeur... (même si il faut avouer que sa prod sur Don't stop the party est bigrement efficace)
Au niveau des autres collaborations, on retrouve les rappeurs US Jim Jones & Cam'ron et les revenants Eve (Vous savez la nana qui avait fait, entre autres, deux morceaux avec Gwen Stefani: « Let me blow ya mind » & « Rich Girl ») & Omarion (Ex-membre du groupe B2K qui avait eu son moment de gloire en Europe avec le titre « Bump Bump Bump »)
Si à mes yeux, le son avec Eve est le moins bon de l'album, les deux autres collaborations sont de franches réussites, notamment Still my Baby qui a clairement le potentiel pour devenir un hit radio.
Concernant le reste de l'album, on est dans exactement ce qu'on peut attendre du gaillard: de l'electro sans concession. On retrouve l'espèce de grosse caisse en fond qui claque vraiment à chaque fois et ses mélodies toutes en saturation. Impossible de ne pas penser à des pointures comme Laidback Luke, Afrojack, Deadmau5 (qui semble être une sorte de mentor pour lui) ou encore Justice. Une particularité à noter: En dehors des featuring, tous ses titres sont des instrumentales pures, ce qui peut parfois se révéler déroutant pour certains.
J'ai donc été totalement séduit par ce premier album, Wolfgang Garner sait à la fois nous régaler avec des sons à la portée de tous et d'autres productions beaucoup plus brutales, distordus s'adressant à son noyau de fans et il fallait retenir un top 3 (et c'est diablement dur), ce serait:
The Way It Was
Circus Freaks
Ménage à trois
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.