A chacun son Black album...

Le tournant. Là où l'identité d'un groupe prend une autre forme. Là où la face cachée apparaît. Celle qu'on projetait à travers une forte dose de testostérone. Ici, il y a de l'émotion. On a décidé de lui faire de la place. Peut être l'âge aussi. Moins violent mais plus mature... Pas plus sage. Juste plus accessible. Et je dirai tant mieux. Pourquoi?

Avant, Godsmack était un groupe que je suivais de loin. Je prenais des nouvelles, un morceau par ci par là. Mais de manière tiède. Un bon groupe avec du potentiel mais un peu linéaire dans sa composition. Je sentais qu'on n'y allait pas. Là, dans le vif, plus épuré, plus direct. Plutôt, on livrait une performance lourde dans la tradition des albums précédents. Ici, on a prit un virage. Pas démesuré. Mais on va chercher, visiblement, un public plus large. Ça sonne de manière moins brutale. Mais c'est carré, sec, efficace et,oh!, plus senti aussi. Ça monte plus haut, ça lève. Live? Assurément.

Et honnêtement, il m'a touché cet album. Le chant me rejoint foutrement bien dans cette palette. Il est juste là le gars sensible qu'on suspectait derrière le masque. On ne lui dira pas vu son air malfaisant. D'un coup qu'il le prenne mal. Mais il était bien caché l'enfoiré...

Le Black album de Godsmack sans contredit. Dans mon cas, ça touche une corde sensible. Pour moi, c'est une évolution. Sans contredit...

Under your scars
When Legends rise...( 2 vrai coups de coeur 2018)