And I do walk upon Wan's dyke, and I do survey the land, and I did become the Reaper with my own bare hands
Un bourdonnement grave et lourd en arrière-plan. Rien ne fait sens en ces lieux. Un visage balafré par la folie nous tend la main.
Play your gloom axe Stephen O'Malley, sub bass clinging to the sides of the valley
Le nom est lâché. Le son s'intensifie d'un coup. Stephen O'Malley vient d'être invoqué. La guitare clean s'impose et fait sonner ses cordes tel un glas annonçant de funestes augures.
Sub bass ringing in each last ditch and combe, Greg Anderson purvey a sonic doom
Une détonation résonne au loin. Une autre guitare bien plus distordue apparait derrière l'oreille et entre dans la danse. Les basses font désormais vibrer le corps. La musique vient d'entrer dans une autre dimension. Tout un état est traversé en une poignée de secondes. Le vortex s'ouvre. Les râles d'un univers à l'agonie parlent au travers de l'ampli.
Stand in the thrall of my tidal wall
D'abstraites pensées émerge la nouvelle raison. Celle qui succombe à ce qui nous dépasse, celle qui se plie à nos peines enfouies et refoulées que l'on berce de basses qui nous traversent.
Que Ses pas nous guident vers le trépas, et que dans l'au-delà nous soyons jugés au prorata.
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Loué soit le Soleil.
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In stillness O'Malley and Anderson play on... play on... play on...
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~ Sinon la boîte à rythme dans The Gates of Ballard ça ruine un peu le mood je trouve.