Troisième album du duo formé à Détroit en 1997, White Blood Cells (« Globules blancs ») paraît en 2001 et marque le début de la reconnaissance internationale du groupe, avant le carton du disque Elephant deux ans plus tard.
Pour ma part, White Blood Cells reste mon disque préféré du duo, le plus simple, direct, où le son et le jeu de guitare de Jack White transparaissent avec la plus grande efficacité, de même que son chant.
Ce qui est remarquable dans cet album est la diversité des influences (rock, garage, blues, country, folk, pop) qui contraste avec l’aspect minimaliste de la formule batterie/guitare/chant. Du coup la moindre nappe d’orgue, les moindres notes de piano s’en trouvent renforcées.
Au niveau chanson et composition, Jack White est inspiré et le disque regorge de grands moments : « Dead Leaves and the dirty ground », « Fell in love with a girl », « The Union forever », « Offend in every way » (mon morceau préféré), mis en relief par de belles ballades (« The Same Boy you’ve always known », « I can learn », « We’re going to be friends ») et d’aimables parenthèses récréatives (« Little Room » et le gros délire métallique « Aluminium »).
Un grand disque de rock, équilibré, truffé de moments forts.