David Coverdale, avec Robert Plant ou Ian Gillian ou ou ou... C'est l'une des plus belles voix du Rock qu'on soit en 1980 ou en 2068. Après quatre années au sein du Deep Purple le voilà au sein d'un combo brûlant pour faire briller son organe magnifique. J'imagine un concert de Whitesnake à la sortie de cet album, l'énergie, la chaleur, les filles centrées sur l'archange blond "White David" descendu des cieux pour leur chanter l'amour ou se muter en "Snake Coverdale" pour les secouer et les garçons la bière à la main (ou pas quand la musique est bonne pas besoin d'alcool ou autres substances) en train de secouer la tête en rythme tout en reconnaissant que ce beau type la haut, tout la haut avec ses potes, sur la scène étincelante, objet de tous les désirs, de toutes les addictions envoie lourdement. Nom de fuck, quelle voix, quelle fucking bordel de fucking god de voix (à écouter l'album Coverdale / Page en suivant ou à 40 piges il envoie encore plus fort ) ! Il est peu de chanteurs capables de tant de mélodie, de suavité, de... Tour à tour il plane ou sature c'est brillant, magique !
Avoir de la voix me direz-vous c good, mais la musique ce sont des accords plus ou moins bien emmélés, des mélodies cools ou violentes (un peu de maîtrise que diable !), des tempi, des rythmiques ou Riffs qui tournent avec du groove dedans, des beat efficaces, un chouïa de saxo, un soupçon de métier, des trouvailles étranges comme dans le morceau "Whitesnake", des soli de ouf mais aussi un peu de slide ("Lady"), du boulotboulotboulotboulotboulot, des choeurs... Oui, oui des choeurs avec trois super nanas comme dans "Goldies place" ou "Peace lovin man" (Joe Cocker sort de ce corps !).
Tu vois man avec les deux tiers de ces ingrédients tu as déjà un bon album et si en plus tu as Coverdale au chant... Jackpot !
Et bien dans cet album tu as presque tout ça, c'est la classe.
1977 Les punks, le Reggae, un AOR de cette qualité ! Vraiment cette année est un grand crû et cet album de White David / Snake Coverdale la pleine expression !