Je suis extrêmement partagé par rapport à cet album.
Je connaissais comme tout le monde le titre Lisztomania, je n'étais donc pas du tout surpris de le retrouver en tête de l'album. Ce n'est pas qu'il n'est pas agréable, mais il me rappelle trop des groupes britanniques comme Two Door Cinema Club ou Artic Monkeys. Phoenix ne se démarque pas assez de ces groupes indé britanniques, à tel point qu'il nous est facile de croire qu'il est né dans une cave liverpuldienne.
1901 et Fences n'arrivent pas à me faire sortir de cette sensation de déjà vu, l'idée que ce sont des chansons que je pourrais oublier très vite après les avoir écoutées.
Ce n'est que lorsque arrive Love like a sunset part 1 que ma critique bascule. Un titre entièrement instrumental complètement agréable à écouter, dans lequel on se laisse bercer sans problème. Mais bon sang, pourquoi ne pas l'avoir mis dès le début?? Paradoxal pour un coucher de soleil certes, mais selon moi, cela aurait ouvert l'album d'une manière fantastique et aurait peut être changé l'angle de ma critique.
Est-ce que cela traduit plutôt l'envie de mettre une coupure dans un album où la majorité des titres se ressemblent trop ? En tout cas cela redonne clairement un coup de fouet à l'auditeur qui replonge dans cet album avec une écoute neuve.
Love like a sunset part 2 relance parfaitement l'album et on est ensuite charmé par le tambourinant Lasso, l'envoûtant Rome ou le dansant Countdown.
En gros, bon album mais trop peu varié. Heureusement que l'on a une respiration avec Love like a sunset. Plusieurs instrumentaux seraient peut-être les bienvenus.