A tout seigneur tout honneur, on commence par du Joker par Mark Russell et Viktor Bogdanovic sur 16 pages. Joker trouve le moyen de créer un bon gros chaos en faisant le bien et devant la corruption de Gotham, Batman/Bruce Wayne n'y pourra finalement pas grand chose. Bonne histoire avec un dessin correct.
Vient ensuite Deathstroke qui a un contrat sur Métropolis. Autant dire qu'il n'est pas bon marché vu l'habitant le plus connu mais cette histoire de 8 pages par Tom Taylor et Daniel Sampere montre qu'il vaut chaque centime de la somme demandée.
Le dernier inédit sera pour Harley Quinn sur 8 pages. C'est l'histoire qui m'a le moins convaincu, avec un "oh bah quelle coïncidence dis donc !" sans grand intérêt qui plus est. Pourtant, c'est écrit par Gail Simone avec Priscilla Petraites au dessin.
Côtés réimpressions, on a le plus beau esthétiquement avec la Justice League 23.1, c'est-à-dire le Year of the Villains de 2011. Fabuleusement dessiné par Paulo Siqueira et Netho Diaz, c'est en plus très bien écrit par Greg Pak. Ce sont les origines de Darkseid et c'est tout simplement excellent.
Puis, le choc. L'épisode de The Flash #8 de 2013. Bien que dessiné par Scott Kolins, il est beau à voir. Oui, oui, je sais, c'est incroyable. Ah, c'est Brian Buccellato aux couleurs, ça explique donc pas mal de choses ! On a le droit au Rebirth de Reverse Flash par mon ami Geoff Johns et c'est pas mal du tout. On voit bien comment Thawne est son propre ennemi et c'est une très bonne lecture. Naturellement, Johns étant Johns, il laisse sur un mauvais goût avec deux dernières pages à la logorrhée insupportable.
On termine avec du Stjepan Seijic, donc plastiquement on aurait pu tomber plus mal. 12 pages pour raconter une histoire et les origines de Poison Ivy issus du Secret Origin #10 (2015), Christy Marx se débrouille pas trop mal même si ça manque d'originalité.
Visuellement, un numéro qui fait plaisir aux yeux et des histoires sont au minimum correctes pour aller à l'excellence, c'est un très bon numéro.