La deuxième « enquête de Jan Karta » que je lis en peu de temps, après une première décevante sur la Cagoule. Cette fois-ci, le privé allemand n’est pas en France mais dans l’Italie fasciste, mais l’album ne m’a pas vraiment emballé. A priori, contrairement à l’autre album, il n’y a pas d’erreur historique grossière, on voit de façon assez juste les tensions internes à l’Italie fasciste, notamment entre les aristocrates romains qui ont soutenu l’arrivée au pouvoir des fascistes mais qui au fond les détestent, et le nouveau pouvoir qui continue de chercher à s’affirmer et qui n’apprécie guère ce groupe éloigné du peuple. C’est assez bien vu mais il s’agit avant tout d’une enquête menée par Jan pour le compte de son amie aristocrate, au sujet des mystères de la femme qui doit se marier à son fils unique. L’ensemble n’est pas si mal mené mais je n’ai pas pu le lire sans une touche d’ennui. Encore un album qui va disparaître de mes étagères, j’en ai beaucoup trop, j’essaie de ne garder que l’essentiel !