« X-men, l’intégrale, 1983 » est un grand cru, une heureuse surprise.
L’implantation d’embryons Broods dans le corps des X-men les oblige chacun à une longue introspection, chacun réagissant à sa manière.
L’histoire des Acantis est une très belle variante poétique digne des meilleurs romans de Science Fiction.
Mais l’une des conséquences les plus importantes de l’aboutissement de la Saga des Broods est la métamorphose de Tornade avec une personnalité et un look plus agressif (symbolisé par une crête iroquoise et des vêtements heavy metal) bien loin de l’image de sublime déesse, mère nourricière protectrice, maternelle, pure et respectueuse de la vie qu’elle projetait jusqu’alors.
J’ai également beaucoup aimé l’exotisme des aventures de Wolverine au Japon et ai été sensible à sa détresse lors de l’échec de son mariage avec Mariko alors que Cyclope lui l’éternel torturé parvenait à trouver un semblant de stabilité et de bonheur avec Madelyne.
Au fil du temps les personnages des X-men évoluent et ce sont ces évolutions qui les rendent incroyablement attachants pour le lecteur, chacun présentant des failles intérieures le rendant finalement si humain et proche de nous, entre la solitude farouche d’un Wolverine, les tourments intérieurs d’un Cyclope, les phobies d’une Tornade partagée entre son humanité et ses pouvoirs de déesse, les complexes physiques d’un Diablo, le désir d’émancipation de la jeune Kitty amoureuse de Colossus ou l’incroyable complexité mentale d’un Charles Xavier.
« X-men, l’intégrale, 1983 » peut donc être considéré comme un quasi sans faute maîtrisé de bout en bout.
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