Après avoir lu l'event Secret Wars originel il y a quelques mois, je m'attaque à la saga du symbiote/costume alien qui a lieu en grande partie dans cette intégrale. En outre, cette intégrale commence par le numéro avec l'histoire "le garçon qui collectionne Spider-Man" (ou un nom du genre) qui fait partie des histoires cultes du tisseur et que j'avais envie de découvrir depuis un moment.
Et j'en profite donc pour découvrir l'univers de Spider-Man au milieu des années 80, qui n'est clairement pas l'époque de spidey que je maîtrise le plus, vu que j'ai surtout lu le run de Lee et Ditko ou des histoires des années 2000-2010.
Un peu comme pour la saga Demon in the Bottle d'Iron Man, c'est une de ces saga où on a juste un petit fil rouge pendant des mois avant que tout n'arrive vraiment qu'à la fin, ici avec un épisode #258 assez exceptionnel et rempli de scènes cultes, que ce soit le costume qui prend le contrôle de spidey pendant qu'il dort, Reed qui apprend à Peter que le costume est un symbiote, Peter qui n'arrive plus à l'enlever, ou une fois le costume mis hors d'état de nuire, le fait que Johnny lui prête un costume de remplacement : le fameux costume avec le sac en papier en guise de masque. Et si ça n'était pas suffisant, le numéro contient aussi la rencontre impromptue entre Mary Jane et Black Cat chez Peter.
Mais le reste de l'intégrale contient pas mal de moment sympas, notamment autour de Mary Jane sur la fin de l'intégrale, avec pas mal de révélations. Mais on a aussi le Bugle qui évolue suite à la saga du Hobgoblin, la relation entre Spider-Man et Black Cat, un froid qui se créé entre Tante May et Peter... Sans oublier les vilains, avec donc le Hobgoblin qui prend pas mal de place, mais aussi la Rose, l'arrivée du Puma (qui est plutôt intéressant et qui pourrait presque devenir un anti-héros, et ça fait toujours du bien de voir des personnages de natifs américains), Jack-O-Lantern ou encore le Red Ghost et ses super-singes, le vilain des 4F (bons, ces deux derniers ne sont clairement pas les plus intéressant du tome).
Donc au final, une intégrale qui a ses hauts et ses bas mais qui n'est pas désagréable à lire et qui marque quand même une période importante du tisseur, ne serais-ce pour ce qui se passe dans les derniers numéros. Aux dessins, on a le très dynamique John Romita jr. dans un premier temps, puis Ron Frenz, avec son style plus classique mais néanmoins efficace, qui vient prendre le relais.