Alors que je déplorais l'érosion de la qualité de Spider-man au début des années 80, cette tendance se poursuit de manière vertigineuse dans « Spider-man, l'intégrale 1985 » sous l'influence calamiteuse de Tom DeFalco et Ron Frenz ainsi que tous les multiples tacherons qui se succèdent durant cette année noire.
Le filon du Super-bouffon semble toucher ses limites, ce personnage hargneux au fort potentiel ne pesant au final pas bien lourd face à un adversaire trop supérieur se plaisant à le ridiculiser.
L'aventure avec Firelord, censé relever drastiquement le niveau, est certes spectaculaire, mais absolument pas crédible, Spider-man réussissant à mettre KO un ex héraut de Galactus capable de raser des planètes (!).
Autour de cela c'est le néant ou presque, personnages ringards ressemblant à des « jokes », petites frappes et escrocs à la manque...bref on côtoie la nullité absolue au niveau scénaristique.
Graphiquement tout est moyen, mis à part Layton qui se distingue un peu du lot, sans forcer néanmoins son talent. Une année aussi noire que le (faux) costume arboré par le Monte-en-l'air !
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