Lâcheté et mensonges
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
205 j'aime
152
A chaque fois que "20th Century boys" change d'époque et - largement - de protagonistes, on a un peu de mal à s'y faire, tant Urasawa a réussi à nous faire aimer et vibrer avec ses personnages. Ce 17ème tome ne déroge pas à la règle, en nous faisant avant tout découvrir les horreurs du monde post-cataclysme : retour à un système féodal, barbarie des rapports (on n'oubliera pas de sitôt les scènes terribles d'une humanité renonçant à toute compassion, toute fraternité, pour s'entretuer pour quelques fioles de virus), le monde de demain tel que Urasawa le décrit est accablant. Et puis, et puis, à son habitude, 10 pages magiques suffisent à Urasawa pour nous bouleverser : à partir de l'inépuisable mythe "rock'n'rollien" de Crossroads, Urasawa invente une légende moderne, nous rassure : oui, le rock'n'roll peut encore sauver le monde ! La dernière page du tome 17, logique, a tout du tsunami. [Critique écrite en 2008]
Créée
le 11 mars 2016
Critique lue 161 fois
4 j'aime
Du même critique
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
205 j'aime
152
Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
Par
le 15 janv. 2020
191 j'aime
115
Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
Par
le 15 sept. 2020
190 j'aime
25