L'humour de Fabcaro est d'une simplicité tellement déconcertante dans sa structure, qu'on en viendrait vite à se dire que le filon sera épuisé au bout de trois strips. Car Fabcaro, auteur français aux adaptations filmiques et théâtrales de plus en plus fréquentes, enchaîne le travail de manière assez industrielle. La peur est raisonnable, comme dans le cas du cinéma d'un certain Oizo, d'y voir une redondance et une perte de rythme.
Dans le cas de cette deuxième tournée, la peur peut commencer à être justifiée. La redondance des schémas, les mêmes styles de personnages... font que cette deuxième tournée m'a moins marqué que la première.
Il peut alors être raisonnable de commencer du Fabcaro de manière raisonnable, sous peine de frôler l'indigestion, car si l'absurde commence à être consommé sans raison, ou se trouvera alors l'intérêt ?