La parution des trois cycles du Pouvoir des Innocents a été assez compliquée à suivre avec dès ce tome et le passage chez Futuropolis, la sortie des albums des cycles II et III en croisé. J’ai fait le choix de continuer chronologiquement avec donc ce début de cycle II dessiné par un très bon David Nouhaud. L’histoire débute quelques mois après la fin dramatique du premier cycle qui a vu l’élection de l’idéaliste Jessica Rupert à la mairie de New-York et l’incendie de la villa du boxeur Providence qui a traumatisé une grande partie de la population. Joshua Logan, en fuite avec sa femme est l’ennemi public numéro 1… jusqu’à ce qu’il se rende à la police pour dénoncer la conspiration des 508. Alors que tout l’édifice qui a permis l’élection de Rupert menace de s’effondrer l’avocat qui accepte de le défendre va mettre le nez dans un engrenage très dangereux… Avec le déroulé toujours aussi complexe de Brunschwig, cette suite nous place dans les meilleures conditions possible pour prolonger une intrigue qui s’annonce plus politique que jamais: le changement de dessinateur marque un saut graphique très appréciable. Le péché originel installé par le premier cycle laisse présager des réflexions profondes sur les buts du pouvoirs et les moyens mis en oeuvre et leurs justifications. Ce tome est une mise en bouche qui donne très envie de continuer cette très particulière saga.
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