Booster Gold c'est le super-héros vénal de DCverse. Il vient du 25ème siècle, où il a dérobé plein de gadgets lui donnant des pouvoirs. Après, ça il a débarqué à notre époque dans l'espoir de devenir un super-héros respecté, mais surtout gagner plein de fric, en se faisant littéralement sponsoriser.
Mais malgré ça, c'est pas un mauvais gars, j'irai même jusqu'à dire que c'est un perso franchement attachant. Il faisait un duo sympa avec son meilleur pote Blue Beetle (mort juste avant Infinite Crisis, mais il y en a un nouveau depuis, évidemment) et il a même fait partie de la JLA pendant un moment.
Ce volume est le premier d'une nouvelle série dédiée au personnage, lancée en 2007, et prenant ses sources (comme son titre l'indique) dans l'event 52.
Donc, à la fin de 52, on apprenait que le multiverse existait à nouveau. Après avoir réglé quelques problèmes en rapport avec cette révélation en compagnie de son ascendant et d'un certain Rip Hunter, Booster Gold revient à notre époque et compte bien devenir enfin un vrai super-héros en bonne et due forme. Sauf que Rip Hunter refait son apparition et bouleverse tous ses plans. D’après lui la réapparition du multiverse a bousillé le temps, et il y a plein d'erreurs à réparer dans le passé. Or Booster Gold serait le plus à même de résoudre ces problèmes de manière top secrète (car le fait de passer pour un guignol dans la communauté super-héroïque le fait justement passer suffisamment inaperçu).
Avec Geoff Johns au scénario, j'avais très peur. Car ce que ce mec fait à l'univers de DC depuis quelques années, j'aime vraiment pas (et j'en ai déjà parlé). Mais cette série est la preuve qu'il peut parfois surprendre, car Booster Gold c'est vraiment bien. Déjà, le concept est très cool, du voyage temporel qui permet de faire intervenir plein de persos et d'époques différents du DCverse (on croise dans ce premier volume Sinistro, le Joker, Jonah Hex, ...) . Et puis le ton est vraiment fun, même si les enjeux de l'histoire sont pris au sérieux, c'est probablement ce qui en fait sa qualité par rapport aux gros crossovers dââââârks et n'impesques que Johns écrit d'habitude (particulièrement sur Green Lantern).