c'est-à-dire excellent ! Cette fois on voit plus le côté de Shoko, avec sa soeur qui essayait et essaye de la défendre tant bien que mal.
La mère de Shoya a brûlé le fric - un exemple de plus pour montrer que l'argent a une odeur et qu'il est marqué - et son fils ne s'est pas suicidé. Il tente de se racheter, de revoir Shoko et pour le coup j'aime bien son nouvel ami, Tomohiro (au départ il s'en moquait mais finalement celui-ci a un bon fond, du coeur... bref ce qu'il faut pour Shoya, bien loin de ses amis d'avant). Il se reconstruit petit à petit mais la route sera longue.
Et puis je ne sais pas pourquoi mais à chaque image où apparaît Shoko je bloque. Ses expressions, ses gestes, ses actes... je n'arrive pas à mettre un mot dessus mais elle se différencie des autres personnages. Elle a quelque chose en plus, de différent, et ce n'est pas seulement dû au fait qu'elle soit malentendante. Un exemple : la fin du tome 2. Elle remarque les chaussures de sa soeur, lui donne les siennes et part pieds nus (enfin pas tout à fait, elle a ses chaussettes longues) retrouver Shoya pour lui donner - sans attendre - les chaussures. J'ai trouvé cela magnifique dans le déroulement et la mise en scène. Bref, Shoko évolue dans un autre univers, elle me touche comme rarement je l'ai été par un personnage et la série, pour le moment, est une des meilleures expériences mangas que j'ai connue pour le moment.