Il est toujours intéressant de découvrir une œuvre via différents supports, de quoi constater avec un certain étonnement les diverses approches que l'on peut employer. Si j'ai commencé mon aventure DanMachi avec la série animée, j'en suis rapidement venu à lire les light novels avant de me jeter sur l'adaptation en manga. Si, encore heureux, l'intrigue demeure assez bien retranscrite, les tonalités diffèrent. Là où la version animée (notamment pour ce qui retourne de la première saison) reste assez mignonne concernant les thèmes de romance/harem, la light novel avait tendance à être plus (mais dans le minimum) explicite, ce que l'on retrouve dans le premier tome du manga. Ce qui n'empêche aucunement l'appréciation globale, bien au contraire.
A force, le résumé, on le connait : Bell Cranel est un jeune aventurier de la cité d'Orario désirant, après avoir été sauvé par l'aventurière Aiz Wallenstein, se rapprocher d'elle.
Voilà, pas plus de spoil !
En effet, quand bien même il s'agit d'un nouveau portage, l'histoire - dans les grandes lignes - ne change pas des masses ; en sachant que, dans l'ordre d'apparition, nous avions eu la light novel, le manga et, pour finir, la série animée. Donc, plus proche du matériau de base, on meurt. Ainsi, très peu de nouveaux éléments voient le jour si ce n'est, d'où mes précédentes déclarations, dans le côté harem/romance/sentiment... On se permet des blagues douteuses (sans pour autant tomber dans l'absurde insalubre) et un vocabulaire un peu plus évocateur, ce qui a pour effet de consolider la nature du manga ; ne me demandez pas plus amples détails, je n'arrive toujours pas à me dépêtrer avec toutes les dénominations et catégories qui existent. Pour faire simple et concis, concernant l'intrigue, elle demeure - même après de nombreux visionnages - toujours aussi sympathique (pour peu qu'on soit passionné).
Concernant les personnages, pas grand chose à dire non plus : on reste sur des personnalités appréciables pour peu que l'on ait déjà apprécié les autres supports.
Le véritable changement, si tant est que l'on puisse appeler ça un changement, réside dans le dessin, ici gérer par Suzuhito Yasuda, soit un pinceau différent de celui du manga Sword Oratoria. Le tout est appréciable, offrant, à l'instar du manga susnommé, des scènes fort sympathiques et des doubles pages non avares en détails et impression de dynamisme.
En clair, le manga est à l'image de cette univers, une fois de plus si tant est que l'on y soit assujettie. Il demeure toujours une manière d'aborder différemment l'intrigue, dans les petites lignes, proposant des expressions et autres mimiques sympathiques, notamment concernant Aiz Wallenstein qui, dans la série animée, est bien plus stoïque.
Et n'oubliez pas : la Fantasy nous appartient !