Garage Isidore. C'est une des histoires que je m'empressais de lire quand je recevais le Spirou Magazine.
Ce premier album est bon. Les gags sont très drôles et l'on comprend très vite pourquoi les auteurs remercient Charlie Chaplin : l'humour est au burlesque, les personnages sont hyper expressifs, les chutes fusent dans tous les sens, ça bouge beaucoup. Le mouvement est souvent générateur de gag en fait. C'est très drôle et en plus ça donne envie de s'attarder davantage sur le dessin.
Ce qui est frappant c'est la vitesse à laquelle Olis trouve ses marques. Après quelques planches, Isidore a déjà sa gueule définitive. Puis le bougre se montre très inventif dans ses cadrages, dans la gestuelle des personnages, dans la mise en scène globale.
Bref, ce premier tome de Garage Isidore donne le ton : c'est bon, c'est frais.
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Après lecture de l'album j'ai voulu savoir ce qu'il est advenu du dessinateur qui s'est fait très discret après son départ de la série. J'en ai appris un peu plus également sur ce qu'il faisait avant de dessiner le plus célèbre des garages. Je savais bien qu'il faisait des strips pour Spirou comme Clarke avec son Africa Jim. Je me souviens de quelques dessins ici et là. Par contre je ne savais pas qu'il avait été coloriste pour des comic books chez Marvel ! Il n'a pas fait grand chose, mais c'est déjà assez pour surprendre. QUant à son départ, cela a été fait parce qu'il voulait se consacrer à des projets plus personnels. Il n'empêche qu'entre 2002 et 2010, il n'a aps fait grand chose ; apparemment ils e serait consacré à faire de la pub, ainsi que quelques courtes histoires pour un magazine de bd ou l'autre. Enfin en 2010 il sort Le chantier chez Bamboo (l'édition des métiers). Ca n'a pas l'air génial... et en plus les ventes n'ont pas l'air de décoller. Triste fin pour un auteur si talentueux.