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Green Lantern Corps Emerald Eclipse par Kab

Peter Tomasi se lance le premier dans le dernier gros crossover concernant la branche cosmique DC. Action, blagues, émotions et intrigues avancent à grands pas.
L’une des grandes force du scénariste, c’est son travail sur les personnages et le fait qu’il arrive à créer une histoire à chaque fois à travers eux. On peut voir une grande mise en avant de Sodam Yat et surtout de sa haine pour son peuple si intolérant envers les autres. On savait le porteur de flamme perturbé par ce qu’il avait vécu mais là, c’est intense, ce qui ne l’empêchera pas de se conduire comme un vrai héros. Cette histoire permet de développer le personnage mais aussi de retrouver Mongul et de créer une sission au sein du camp jaune.
À travers Soranik Natu, Tomasi nous sort une grosse révélation qui va sûrement avoir une grande influence pour le personnage par la suite mais qui surtout l’ébranle alors même qu’elle commençait à avoir confiance et à se lancer dans une relation avec Kyle, malgré l’interdiction des gardiens.
Kyle d’ailleurs, qui semble souffrir le plus comme le montre son envie de peindre à l’ancienne ou les crayonnées de ses amis décédés.

Un autre excellent point pour Peter c’est sa capacité à jongler avec les intrigues. Dans cet arc, nous en suivons environ cinq et aucune n’est mise de côté. Chacune est mise en valeur en alternance ce qui permet d’avoir des épisodes avec des moments de calme mélangés avec de l’action. Les révélations sont aussi importantes et aucunes des intrigues lancées en second plan ne sont oubliés.
Pour moi, le seul tout petit bémol c’est de ne pas voir plus que ça le Rannien et le Thanagarrien mais c’est uniquement parce que je les apprécie énormément.

Au dessin, Patrick Gleason est fidèle au poste avec comme toujours son talent habituel, même si j’ai eu l’impression de voir parfois une petite baisse de régime mais ce n’est vraiment pas grand-chose. L’artiste sait tout faire, que ce soit des scènes de guerres ou des passages intimes. C’est détaillé, vivant, les cadrages sont toujours aussi agréables et variés tout comme le découpage.

Un arc qui lance Blackest Night et qui permet de comprendre l’impuissance du Corps pendant cet événement. C’est une histoire qui permet aussi au scénariste de conclure sur quelques personnages avant son départ à la fin du crossover à venir.
Kab
9
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le 19 mai 2013

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Kab

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