Cette BD ne se transforme pourtant pas en simple texte d’initiation. Le récit garde des accents de fuite, d’une violence qui plombe toute la vie de ces deux êtres. Ils ne peuvent pas s’arrêter de vivre, ils doivent s’éloigner tout le temps. Les dessins, très sobres et précis, installent une sécheresse étouffante qui marque les corps, matière malmenée tout au long de la BD. Mais le coup de crayon est d’une telle précision que le propos sans passer par les mots atteint son objectif.
Pour en savoir plus, lisez ma critique sur mon blog Le tourneur de pages https://tourneurdepages.wordpress.com/2017/09/13/intemperie/