Décidément, niveau scénario, ça ne va pas en s'améliorant. J'ai l'impression de revivre les Arlquins avec ces romances compliquées pour rien et ces complots entre femmes, sans parler de ces femmes mondaines qui n'ont rien de mieux à faire que de colporter des ragots et écorcher la réputation d'une jeune femme bien. Vraiment, nous sommes très loin de la trame originale de Burnett.
Somme toute, les graphismes sont magnifiques et le niveau de détail des tenues est époustouflant. Je salue la qualité des robes et les décors. l'ajout du steampunk est également fort relevé.
Pour moi, à partir de cette Bd, la qualité de l'histoire est irrémédiablement moyen et ça n'ira pas en s'améliorant. Ce tome est celui que j,aime le moins pour le scénario, mais sans doute le meilleur pour les tenues de carnaval vénitien.
Qui plus est, Sara Crew n,a plus rien de la noble idéaliste un peu "vieille âme" que nous a élaborée Burnett, on est plutôt dans une version shojo de Sara: princesse en détresse, pas spécialement intelligente et sans réelle personnalité. C,est juste une belle fille qui subit les affres des rivalités féminines assassines, comme l'ont fait de nombreux Harlequins dans la littérature et de nombreuses séries savons au petit écran. Navrant.
P.S: Vous allez me trouver pointilleuse, mais les ailes de Sara sont BEAUCOUP trop petites. C,est physiquement impossible de soulever une charge humaine avec de si petites ailes. Et c,est impossible de voler sans régulateur de trajectoire, en l’occurrence : UNE QUEUE! Sérieux...