Une conclusion étonnante...
Ce troisième épisode de la trilogie a pour toile de fond la conférence de Yalta, l’assaut final de Berlin par les forces soviétiques, le suicide de Hitler et l’agonie du troisième reich. L’agent français du deuxième bureau Marchand poursuit l’interrogatoire de Sir Arthur Benton mais de hautes autorités ordonnent le transfert du prisonnier en Belgique. C’est donc dans ce pays que Marchand essaie d’obtenir le plus de renseignements possibles sur les sombres agissements de Benton.
Le récit du traître britannique nous apprend que la lutte contre les communistes était pour lui une priorité et qu’il a toujours été contre la solution finale appliquée au problème juif en Allemagne. Nous assistons à la prise de Berlin mais la France, écartée de la conférence de Yalta, veille. En effet, les Alliés exfiltrent les savants et les cadres du parti nazi. Le général de Gaulle est inquiet. Il veut éviter à tout prix que les meilleurs éléments se retrouvent chez les Américains ou les Soviétiques. Il retire à Marchand la filature de Benton et l’assigne à une nouvelle tache : faire sortir le plus de savants possibles d’Allemagne et les faire entrer en France en toute sécurité. Marchand est furieux. Il refuse de lâcher Benton mais ses supérieurs le menacent et l’obligent à obéir aux ordres. Bien entendu, la belle Brigitte est une fois encore de la partie et prête main-forte à Marchand dans sa nouvelle mission, mission au cours de laquelle l'agent français croise encore une fois la route de son meilleur ami Helmut et aussi celle de l'incontournable Benton. Mais qui est vraiment Benton ?
J’en ai raconté beaucoup sur cette palpitante histoire mais ce troisième tome est si captivant. À mon avis, c’est le meilleur des trois. L’action est continue, les scènes de bombardement et de destruction de Berlin impressionnantes. Marchand doit se faufiler entre les explosions et risque la mort à chaque coin de rue. Brigitte est toujours aussi blasée et langoureuse. Sous des dehors de séductrice, c’est un caractère fort et volontaire tout comme Marchand. Et Helmut, le gentil Helmut qui choisit son camp… au grand désespoir de Marchand.
Je quitte cette série avec regret, m’étant attachée aux personnages. La fin réserve bien des surprises quoique j’ai un peu deviné de quoi il en retournait mais enfin, lisez cette série, que vous dire de plus ? C’est un must !
Critiqué par Dirlandaise