Le premier tome était mal écrit et mal construit. Ici, Arleston équilibre mieux sa narration et rend ses personnages davantage sympathiques.
Dans un premier temps, on suit la découverte de la ville capitale, en apprenant énormément sur ce monde. La péripétie excuse est la guérison du pauvre (ironique, il l'avait bien cherché) héros blessé.
Dans un second temps, on infiltre à l'ancienne le bastion des méchants pour récupérer un grimmoire. Le plan est simple, direct et rencontre des complications. J'adhère en somme d'autant que Ghörg se montre toujours aussi marrant.
On finit l'album sur une confrontation avec le grand méchant et un deus ex machina potable, on a vu pire je dirai. Le personnage du grand paladin rentre aussi dans l'aventure, sa présentation mystérieuse était efficace, reste à voir comment Arleston compte l'intégrer à la dynamique de ce groupe qui se rapproche encore davantage de la petite bande à Lanfeust.