L'ascension du Haut Mal, tome 4
7.8
L'ascension du Haut Mal, tome 4

BD franco-belge de David B. (1999)

Sympa à lire.


Mais j'ai de plus en plus l'impression que l'auteur s'en fout un peu de l'épilepsie de son frère. Cela revient comme un fil rouge mais au final, il parle plus des croyances de ses parents, des différentes sectes côtoyées que du cas médical. C'est intéressant en soi, mais on a une impression de zapping puisqu'on passe d'une phase à l'autre sans transition, sans même avoir l'impression d'une vraie fin à chacune d'elle. Et puis la fin du tome est mal amenée (comme pour chaque autre tome ayant précédé celui-ci d'ailleurs). L'auteur étire parfois des moments pas vraiment importants, comme s'il attendait de trouver de l'inspiration au cours de son écriture. Il se répète un peu aussi et son utilisation du symbolisme est assez peu concluante.


Graphiquement c'est joli, même si là aussi c'est parfois redondant. On trouve également de nombreux symboles phalliques dont je ne suis pas sûr que l'auteur ait été conscient de les produire. Du coup c'est bizarre, on se dit que ça pourrait être une piste de lecture, sauf que ça ne mère à rien. Le découpage et la mise en page sont plutôt bien pensés ; le jeu de noir et blanc fonctionne globalement bien, quoique, il y a parfois trop de masses de noir, ce qui crée un déséquilibre dans la page. Mais bon, ce contraste reste assez plaisant à découvrir case par case. Le trait est plus fluide qu'auparavant mais ça reste parfois encore trop tremblotant, pas assez graphique. L'auteur est surtout à l'aise pour tout ce qui concerne les petits détails (motifs, déco, ...).


Bref, ça se lit mais j'ai de moins en moins l'impression que ce soit un bouquin sur l'épilepsie... du coup le titre n'est pas adéquat. En revanche, ça reste un chouette récit autobiographique.

Fatpooper
7
Écrit par

Créée

le 27 sept. 2018

Critique lue 100 fois

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 100 fois

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

122 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

120 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

107 j'aime

55