Le pouvoir de faire une bonne histoire a quitté le scénariste.
Le tome 7 fût calamiteux, celui-ci est tout juste mieux.
Il ne s'agit plus là d'une débauche de puissance stérile mais plutôt d'un long cheminement qui dure toute l'histoire. C'est long, c'est lent, c'est chiant. Ce scénario traîne en longueur, on se croirait dans les pires moments des Chroniques de la Lune Noire, c'est dire ! En fait, il ne se passe quasiment rien entre le début et la fin.
Mais si la narration est faiblarde, que vaut le niveau graphique me direz-vous ?
He bien pas grand chose. Contrairement à la majorité des séries où le dessinateur améliore son trait (lorsqu'il n'est pas déjà au top, bien entendu), le dessin ne progresse pas. Il reste pourtant de la marge tant les visages sont grossiers, les anatomies approximatives.
Reste que la mise en couleurs, sur palette graphique, est plutôt réussie et propose de jolies teintes. Ça améliore le rendu final mais ne sauve pas le dessin.
Il est stupéfiant de constater ce que le scénariste a finalement fait d'une série qui était excellente dans ses trois premiers opus. Il est désormais trop tard pour se ressaisir.
Dommage.