La geste des chevalier dragons compte désormais un nombre conséquent de titres. Il y en eut de fort bons et de beaucoup plus médiocres au cours de ces années.
Avec ce la guerre des ombres, vingt-cinquième opus de sont état, Ange, le duo d'auteurs, parvient à se renouveler comme voilà un bon moment que ce n'était pas arrivé. Ce nouveau concept d'ombres, branche secrète de l'ordre destinée à l'espionnage et l’assassinat, est très intriguant. Avec la survenue, suite à la guerre des Sardes, d'un ordre des chevaliers d'Orient, la lutte entre ces deux sororités est inéluctable.
Ici, tout n'est que lutte d'influence, de pouvoir, de fidélité et de parjure. C'est tout à fait plaisant et la chute se révèle efficace.
Le dessin l'est tout autant, ce qui est loin d'être toujours le cas avec une saga où les illustrateurs se succèdent avec plus ou moins de bonheur. Ici, les personnages sont plutôt bien représentés et les décors à la hauteur. Sans être éblouissantes, les illustrations se laissent contempler avec plaisir pour servir une histoire cohérente.
Espérons que les suites demeurent à ce niveau.