Une oeuvre graphique somptueuse et puissante, où les peintures de Kamel Khélif échangent parfaitement avec les mots poétiques et pénibles de Nabile Farès.
L'image est ici porteuse de la mémoire, de la destruction et de la souffrance qu'inflige la guerre à l'Algérie, à l’être humain, à l'enfant.
Plus rien n'est visible, ni tangible, si ce n'est des fragments de vie.
Les visages, les architectures, les objets sont effacés par des tâches noires, des frottements et des raclures sur la peinture fraîchement posée entraînant à une métaphore de la disparition.

Chryséléphantin
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le 2 janv. 2017

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