Trop de facilités scénaristiques
Le quatrième tome de UW1 nous replonge donc dans les déboires de cette unité Purgatory, divisée, qui compte ses morts, ses ennuis, etc. La manière de commencer le récit est évidemment la même. On reprend un personnage, dans ce cas-ci Mario, et on évoque un passé douloureux pour mieux comprendre l'homme et la raison pour laquelle il a fini dans une telle unité.
Contrairement à d'habitude, l'album se veut beaucoup plus léger dans sa première partie avec un retour de certains membres de l'équipe sur Terre. C'est la joie et la bonne humeur qui prévaut malgré la teneur importante de leur mission. Ensuite, dans sa seconde partie, tout s'écroule à nouveau avec une énorme catastrophe.
Bajram évoque l'importance de la Terre dans cet album et de revenir au bercail. On y évoque la destruction humaine, le besoin de se sentir chez soi, etc. Bref, une petite piqure de rappel en des temps troublés puisque l'album a vu sa parution aux alentours du 11 septembre. Les images de la destruction de New York rendent donc ce quatrième tome spécial.
Mais il n'empêche que Bajram manque un peu d'équilibre entre le passage des moments plus légers à celui de la mission extrêmement sombre que doivent opérer les membres de l'équipage. Reste aussi que certains passages SF semblent un peu désuets. La raison pour laquelle ils ne parviennent pas à sauver la planète me semble aussi assez simpliste.
On se délecte par contre devant le travail graphique de la destruction de la Terre.