Compte à rebours

La bande restante du Purgatory vient de voyager dans le temps, ils n'ont plus que 3 jours pour sauver la Terre de la création d'un nouveau mur. Ce Mur pourrait détruire le paradis originel de la Terre, l'humanité verrait son berceau disparaître. Purgatory a 3 jours pour sauver l'humanité d'elle-même, mais aussi 3 jours où après plus de dix ans dans l'espace, ils redécouvrent avec joie ce monde si parfait qu'est la Terre.

On ne va pas se le cacher, à chaque tome, Universal War One peine davantage à me séduire. Ce tome, bien que plaisant, est assez évident dans sa conclusion. Il faut dire que l'ensemble du tome est spoilé dès la couverture. Dur alors d'être surpris dans une telle situation. À côté de ça, le tome se veut également plus proche de la Terre, plus proche de la vie normale. Le but est de nous faire sentir le décalage avec l'espace, de nous faire sentir proche de l'humanité pour mieux apprécier la folie de l'homme qui perd sa planète originelle.
Pour moi il y a un vrai décalage dans la volonté : on a bien du mal à se sentir concerné ici parce que le contexte militaire prend le pas sur un possible discours poétique qui jamais ne touche aux aspirations écologiques qui devraient être là en sous-texte mais sont bien absentes.

La guerre commence cela dit, enfin. Enfin on va avoir le droit à la suite de cette histoire puisque, dans le fond, depuis le tome 2, on était face à un décalage dans le temps.
Pour ma part, je trouve quand même que malgré une narration plaisante et un dessin souvent beau, Universal War One est surfait. Ce n'est pas vraiment le récit le plus incroyable qu'il me fut donné de lire. Loin s'en faut.