Avec ce quatorzième tome de Les naufragés d'Ythaq, c'est une sacrée stratification qui se développe.
Au terme de leur première aventure conclue au terme du tome 9, voici nos héros embarqués depuis 5 opus au cœur de manœuvres politiques. Passés dans un autre univers, Narvarth, Granite et Danaëlle se trouvent sur une planète dominée par des êtres étranges qui possèdent une technologie avancée. D'autres formes de vie humanoïdes qui ressemblent fortement aux humains, les Balares, représentent la main d'oeuvre dominée de ce système. On trouve également les Makis, sortes de pandas géants bipèdes qui se livrent une guerre entre clans selon des règles parfaitement codifiées (une lointaine parenté avec le Japon médiéval pourrait être évoquée). Au milieu de tout ce petit monde, nos héros tentent de se libérer des contraintes qui pèsent sur eux. Mais ils ne font que retomber de Charybde en Scylla.
Pendant ce temps, Callista, possédée par une créature immémoriale, prend le pouvoir à la place de l'ancienne fédération.
Même si ce tome 14 est plaisant à lire, tant les protagonistes sont amusants à suivre, on ne peut pas dire que l'histoire avance à grands pas. Il m'apparaît que ce tome est une sorte de transition avec des événements un peu plus substantiels à venir.
A ce stade de l'histoire, bien malin qui pourrait deviner combien de suites le prolifique Arleston a prévu. Heureusement, le magnifique dessin d'Adrien Floch me ravit toujours autant.