La suite des Cigares du Pharaon en version noir et blanc

Après le récit des Cigares du Pharaon Hergé se lance enfin dans l'aventure chinoise déjà envisagée à l'avance. Après avoir étudié plusieurs idées de scénarios les responsables du journal XXe siècle avaient tenu à ce que l'auteur soit en contact avec un Chinois effectuant des études de beaux arts à Bruxelles : Tchang Tchong Jen afin de rendre le lieu visité authentique.

Après avoir fait capturer une partie du réseau de trafiquants de drogue dans les Cigares du Pharaon Tintin va être appels à Shanghai pour aider Wang à lutter contre une bande similaire dont on découvrira qu'elle aura eu des liens avec celles capturées en Égypte et en Inde.

Le récit commence en Inde là où le précédent s'était terminé : chez le Maharadjah de Rawajpoutalah. Un messager chinois lui rend visite mais ne parvient qu'à citer le personnage de monsieur Mitsuhirato et le lieu où Tintin doit se rendre.

Voilà que nos amis partent pour la Chine. Mais en rendant visite à monsieur Mitsuhirato Tintin va échapper de peu à deux attentats grâce à l'intervention d'un mystérieux individu dont il découvrira que c'est le fils de Wang.

Le Reporter sera confronté à l'occupation japonaise suite à un attentat sur une voie ferrée et à une bande de trafiquants de stupéfiants ainsi qu'à la folie du fils de Wang provoquée par les malfaiteurs dont un certain Mitsuhirato.

À la lecture de la version noir et blanc on remarquera pour la partie chinoise du récit la reprise des dessins d'origine dans la version couleurs où seule la partie se déroulant en Inde avait été redessinée.

On notera que la fin du récit apportera des éléments à l'aventure précédente avec l'identité du chef de la bande ou de l'homme tombé dans les rochers en Inde.