Les deux premiers tomes s'étaient avérés être de petits bijoux de dessin et de mise en couleur. L'expression du talent Liu Yang nous offrait cette symphonie de lumières et des traits d'une pureté rare.
Pour une raison qui m'est inconnue, le dessinateur a changé avec ce troisième tome. Le nouvel officiant se situe manifestement à des années lumières du niveau artistique de son prédécesseur. Et ça se voit ! Le dessin semble beaucoup plus enfantin, l'architecture ainsi que la nature sont piètrement représentés. Mais le pire est la mise en couleurs : autant le deux premiers tomes étaient enchanteurs, autant celui-ci voit des couleurs "façon manga" d'une désolante platitude.
Le scénario demeure intéressant même s'il s'embourbe un peu mais la déception visuelle a dû altérer mon jugement. Je ressors de cette lecture écœuré que la continuité ne soit pas au rendez-vous, surtout après l'éblouissement des deux premiers opus.