Le site est de retour en ligne. Cependant, nous effectuons encore des tests et il est possible que le site soit instable durant les prochaines heures. 🙏

En voilà un scénario bien mauvais. Heureusement que Hubinon est là pour sauver les pots.

L'intrigue souffre de grosses incohérences et surtout d'une tentative de créer du suspense ratée tellement la solution est évidente. Devant la bêtise des personnages, le lecteur s'agace. La thématique du racisme est aussi très maldroitement menée ici : autant dans le précédent tome il était impertinent de soupçonner si vite Jefferson, autant ici il me paraît illogique de ne pas le soupçonner ; au fond c'est ce qu'on apelle de la discrimination positive : parce qu'il est noir, il est forcément innocent car prétendre le contraire est raciste.

Pour en revenir aux incohérences, il y a bien sûr ce show gagné par nos héros, alors qu'ils n'ont pas eu le temps de faire quoi que ce soit pour convaincre un jury, d'autant plusq ue l'équipe soviétique était censée être très forte, on ressent donc l'impression que Charlier a été dépassé par ce nouveau format et qu'il n'a pas pu gérer les résolutions comme il se doit ; mais la pire incohérence reste l'identité de Lady X : dans le tome 36 on suspecte ce déguisement, mais au vu des évènements, on abandonne très vite la piste. Malgré cela Charlier maintient ce subterfuge dans ce tome 37 dans toute sa contradiction, et pour bien enfoncer le clou la bêtise des personnages est sans limite. Le pire, pour bien flinguer le rythme de son album, reste ces explications en fin d'histoire dont le lecteur n'avait absolument pas besoin.

Mais comme dit plus ahut, il reste le graphisme de Hubinon pour sauver les pots, même si "Le pilote au masque de fer" manque de scènes aériennes, de scènes d'action. Le dessin est donc d'un très bon niveau, le découpage graphiquement irréprochable.

Bref, une intrigue très mal ficelée mais un dessin magnifique font que je reste mitigé sur l'album.
Fatpooper
5
Écrit par

Créée

le 13 juin 2014

Critique lue 345 fois

1 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 345 fois

1

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

122 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

122 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

109 j'aime

55