Je n'avais jamais entendu parler de Carrion. C'est en allant à la bibliothèque que je suis tombé sur cette BD. J'ai d'abord vu la couverture (en même temps je pense que c'est la première chose qu'on voix d'une BD). Plutôt simple et attirante : un personnage regardant vers le haut, émerveillé par ce qu'il vient juste de découvrir. On peut imaginer que ce monde est lumineux et scintillant par la présence de sortes de petites lucioles bleus. L'arrière plan est au contraire plutôt sombre, avec des branches entremêlées qui pourraient représentées le danger. Puis j'ai vu la couverture du tome deux. Là aussi plutôt simple : un zoom sur la tête du personnage. Son expression montre la colère et surtout la détermination.
Carrion raconte l'histoire d'un peuple semblable à des hommes, mais beaucoup plus petit, ne faisant que quelques centimètres. Ce peuple a été envahit par les déchets d'un autre peuple. Ces petits hommes sont au service d'un dictateur. Ils doivent lui apporter un maximum de déchet et en échange il leur fournit une boisson addictive appelée cocakecola.
Le scénario est plutôt banal : un élu et son groupe d'ami doivent surmonter des épreuves et sauver le monde.
Les personnages principaux ont tous un caractère qui leur est propre. Ils sont bien construits, ils ne se ressemblent pas. Les personnages m'ont beaucoup fait penser à des marionnettes de chiffons avec leurs pieds, et surtout les sbires du grand méchant.
Les dessins et les couleurs sont agréables. A chaque lieu une couleur domine.
Cette BD fut agréable à lire mais il manquait quelque chose.