Une série qui continue sur sa très bonne lancée, portée par un dessin toujours aussi agréable et une colorisation parfaite. Ce tome permet d'apprécier par ailleurs le design tout en ombre et rouge éclatant du nid de Skopandres.
Au niveau du monde, on en apprend toujours plus sur la civilisation des Feng et les blocs narratifs d'Arleston nous détaille la région. L'avancée majeur du tome correspond à la mise en avant des « joueurs » bien que pas encore désignés comme tels. Ainsi, le mystère reste obscur mais les protagonistes rentrent quant à eux en lumière et en interactions, à l'image d'un terrifiant Khengis qui brise littéralement Dhokas.
Finalement, le défaut de la série demeure ce trio principal, qui malgré une certaine sympathie à leur égard, est très mal caractérisé par Arleston. Depuis le début, il les a enfermé dans un schéma stéréotypé et ils n'ont toujours pas évolué.