Une fin qui n'en est pas une plus tard, voilà l'histoire qui redémarre ! Ça n'est pas moi qui vais me plaindre, je ne m'ennuie pas en compagnie de la petite troupe reconstituée, à présent que Cixi a redébarqué des étoiles. Du moment qu'Hébus se gave d'entrailles, il faut dire, je suis disposée à renoncer à une happy end à l'américaine pour me jeter tête la première dans de nouveaux rebondissements trépidants. Après un petit passage psychédélique chez les dieux (j'avoue, j'ai eu quelques craintes, finalement dissipées, au moment du catalogue touristique de cet Eden déjanté...), Lanfeust se retrouve avec charge d'âmes pour affronter un danger finalement bien pire que la simple présence maléfique de Lilth l'Eternelle, dont on regrette presque l'appétit féroce. La massification du mal réserve encore de belles surprises. J'applaudis devant l'ingéniosité de ce scénario foisonnant. Cette fois, je suis au bout des publications actuelles et il faudra attendre un an de plus avant de savoir comment tout ceci va se résoudre. Une douce contrariété, en somme.