Passionnant et éblouissant
Si le premier tome de l'aventure de la (très) jolie Jeanne et de son béret rouge, fuyant la menace gestapiste dans une France occupée (soit un contexte historique suffisamment rare dans la BD pour qu'on félicite Gibrat de ce choix courageux) pèchait par un certain manque de rythme, cette conclusion est à la fois passionnante et éblouissante de style : le graphisme remarquable de Gibrat, d'un classicisme gentiment désuet, séduit immédiatement, tandis que la légéreté de la narration, si elle affaiblit parfois le suspense, se révèle finalement un atout, dans ce qu'elle élimine tout ce qui pourrait être par trop mélodramatique dans l'histoire (voir par exemple la remarquable fin, en pointillés...) [Critique écrite en 2005]
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