C'est sans doute le plus émouvant des Bob et Bobette. Vraisemblablement parce que l'intrigue est issue d'un livre anglais du XIXe siècle : A Dog of Flanders de Ouida, pseudonyme de Louise de la Ramée. On suit donc l'intrigue du livre à travers les yeux du méchant machin, en fait un robot pourvu d'une caméra enregistrant le passé (bien qu'au final, le machin soit catapulté au XIXe siècle grâce à la machine à remonter le temps du professeur Barabas). Comme à l'accoutumée, on nage en pleine fiction et il faut accepter les incohérences du récit moderne. Le récit ancien est très résumé, mais on suit facilement la trame mélo-dramatique. C'est une des bonnes surprises de Paul Geerts. Sans être un chef d'œuvre, il sort du lot de cette série de BD produites à la chaîne.