Bon, je me suis mis dans ma liste de choses à faire de cet été : lire 20 albums de "Bob et Bobette". je sais que je n'y arriverai pas (je suis déjà sceptique quant à l'idée de terminer mon bouquin regroupant les récits autobiographiques de Koestler...) mais je ne raie pas pour autant cette mission de ma liste, parce qu'il FAUT que j'avance dans cette collection ! J'ai tellement d'albums, j'ai pas envie de les terminer dans 20 ans ! Donc là, j'essaie de me motiver à en lire davantage. Mais enchaîner plusieurs albums de cette série, c'est bien plus compliqué que d'enchaîner des "Alix" ou des "Buck Danny", à cause de la densité des récits. Et pour tout vous dire, j'aimerais, parallèlement à ces 20 albums, lire une autre série entièrement (beaucoup plus courte donc) et quelques one shot... je dois aussi terminer mes albums de Jeffrey Brown (j'en ai lu plein, j'ai mis les critiques de côté car il faut créer les fiches pour la plupart et je suis un peu paresseux...). Que de choses à faire ! Et si peu de temps. Cela me fait penser que j'ai fait une petite crise d'angoisse ce matin, en lisant un Koestler. Il parlait de l'univers, du fait que nous n'étions rien dans cette immensité. J'ai alors pensé au fait que lorsqu'on meurt, on meurt vraiment : je ne crois pas au paradis... et tenter d'imaginer l'inimaginable, à savoir le néant, ça fait mal. Ben oui une fois qu'on meurt il ne reste rien de nous. L'existence s'arrêt et on n'en a même pas conscience. Et la vie s'en va mais les autres continuent à vivre, vous supposant dans un meilleur endroit. Les sots ! C'est flippant. Faut que j'arrête de penser à ça. Cela ne m'était plus arrivé depuis longtemps...


Soit... l'intrigue de ce tome n'est pas terrible. Au début c'était chouette, puis j'ai trouvé le récit un peu long, les péripéties exagérées sans jamais vraiment être comiques. Les résolutions sont souvent trop faciles et la fin devient carrément chaotique tant il pleut des retournements de situation. Les personnages sont toujours intéressants mais c'est dommage de devoir se taper autant de monde quand on pourrait se focaliser sur seulement quelques uns. Toutefois, l'ensemble n'est jamais désagréable à lire et les conflits sont tels qu'on se prend au jeu de l'histoire, qu'on ne décroche jamais vraiment.


Le graphisme n'est pas génial : l'encrage est un peu grossier, le trait trop gros, manquant de finesse. Les cadrages ne sont pas toujours très intéressants esthétiquement parlant mais en terme de lisibilité de l'action, c'est au contraire toujours efficace. Il y a un côté naïf dans le point de vue adopté qui complète bien celui de la narration (c'est vrai que, maintenant que j'y pense, on dirait une histoire racontée par un gosse). L'on décèle un manque de rigueur aussi dans le canon des personnages, mais ça ne gêne pas la compréhension étant donné qu'ils se distinguent bien les uns des autres.


Bref, c'est pas génial, mais ça se lit sans problème.

Fatpooper
6
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le 16 juil. 2017

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Fatpooper

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