Deuxième aventure que je parcours dans ma relecture nostalgique après Les Pieds Nickelés banquiers. Celle-ci me paraît un poil moins originale.
Peut-être est-elle plus exotique, sans doute oui? J’ai craint un temps les relents racistes, colonialistes, mais je veux croire qu’ils sont restés étouffés.
Ce que je retiens avant tout c’est le canevas scénaristique qui me fait songer à ce type d’aventures qu’on connaît déjà largement grâce au cinéma et à la littérature populaire ; je pense au Tour du monde en 80 jours, aux 5 sous de Lavarède ou aux Merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines, etc.
Le dessin me plait toujours autant : sa singularité ne se dément pas. J’adore la rondeur du graphisme et le foisonnement du trait, presque gribouillis parfois avec ces personnages à la pilosité broussailleuse, aux yeux exorbités.
L’alternance entre les planches noir et blanc et celles en couleurs me laisse perplexe. Cela en dit long sur l’ambition éditoriale peut-être pas aussi riche qu’on l’espèrerait aujourd’hui.
Un peu moins enthousiaste sur le sujet, mais satisfait par le dessin, je savoure donc modérément cet épisode.
Captures