Pas totalement idiot de changer de concept narratif même si dans le cas présent ce n'est pas terrible. Au moins, les auteurs essaient de changer un peu la donne, ils ne ressortent pas la même soupe.


Mais c'est quand même pas terrible. Il y a des histoires intéressantes à fois drôles et philosophiques mais il y en a d'autres qui sont juste très faibles à tous les niveaux. L'introduction de nouveaux personnages paraît un peu inappropriée, surtout que c'est pas comme s'il n'y avait pas assez de personnages disponibles. Mais en même temps ça montre que ça manquait de personnages féminins.


Je pense en fait que les auteurs auraient dû garder ces gags pour un one shot à part, pas un album de "Monsieur Jean" ; ce serait resté dans les mêmes thèmes, bien sûr, mais au moins ça aurait permis d'explorer plein de personnages différents. Ici, on sent les auteurs coincés parce que ça doit rester du "Monsieur Jean" Ou alors assumer plus clairement le spin of sur son pote... Ici, pour en revenir à l'album, je sais même pas le pourquoi de ce titre... est-ce que les auteurs veulent parler de leur vie intime ou bien est-ce juste une manière de dire qu'ils changent leur façon de faire ? En tous cas je n'ai pas retrouvé ce titre dans les histoires.


Graphiquement, c'est plus propre que les deux précédents tomes, ce qui est plus agréable. Mais bon les décors est anecdotique, le découpage automatique. Rien de bien passionnant quoi. Le nouveau look d'un des personnages est le seul amusement graphique que l'on peut trouver.


Bref, ça se lit mais c'est inégal.

Fatpooper
5
Écrit par

Créée

le 25 févr. 2017

Critique lue 91 fois

1 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 91 fois

1

D'autres avis sur Monsieur Jean : un certain équilibre

Monsieur Jean : un certain équilibre
Presence
10

Quand on dit : Les gens sont ceci ou cela, c'est de soi qu'on veut parler.

Ce tome fait suite à Monsieur Jean, tome 6 : Inventaire avant travaux (2003). La première édition du présent tome date de 2005 et contient un marquepage en forme d'ex-libris. Les deux auteurs,...

le 3 juin 2023

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

122 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

120 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

107 j'aime

55