Sur la couverture de l'album, il y a une étiquette indiquant que c'est dessiné par l'auteur des Pompiers. Stédo se sert de cette série qui se vend très bien pour mieux faire connaître son autre série chez Bamboo. C'est mignon ! N'empêche que tout ces gags passés sur le relooking n'auront pas servi à grand chose puisque maintenant que Stédo s'est fait un nom avec Garage Isidore, il se barre chez Bamboo. Je n'ai pas lu les albums par le nouveau dessinateur, mais je me demande si le scénariste a encore imaginé un relooking ou pas.

Stédo aime dessiner les nanas sexy. Bon elles ne sont pas super bien dessinées, mais on comprend que c'est censé être sexy. Et après tout la couverture est plutôt sympa. Les gros nichons sont de retour pour cet ultime album. Les fautes de dessin sont toujours présentes. Le découpage toujours aussi plat. Enfin je dis ça, mais évidemment je reconnais du talent au loulou. Ses postures ne sont pas aussi pertinentes que celles qu'Olis proposait, mais ça reste compréhensible.

Les gags sont toujours aussi creux, ils manquent de surprise, beaucoup de recyclage, moins d'identité. Les nouveaux personnages imaginés par Gilson au cours de ces trois derniers albums manquent de saveur. Quant aux anciens ils sont beaucoup moins intéressants. Comme quoi, il semblerait que Gilson travaille vraiment en équipe avec son dessinateur. Car il me paraît évident que ce ton 'différent' est à attribuer à Stédo ; l'humour est typique de la série Bamboo. Cette méthode est louable mais peut donc s'avérer très dangereuse si le dessinateur préfère le statut d'exécutant.

Bref, cet ultime tome du duo Stédo-Gilson est dans la pure continuité des deux autres : ça manque d'âme et d'originalité.
Fatpooper
4
Écrit par

Créée

le 1 mai 2013

Critique lue 147 fois

1 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 147 fois

1

D'autres avis sur Moteur ! - Garage Isidore, tome 11

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

122 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

120 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

107 j'aime

55