"Ouessantines" a attiré mon attention grâce à son titre évocateur. Partir sur une histoire contemporaine avec un décor connu de nom me permettait de changer de catégorie de lecture de ces derniers temps.
J'ai bien aimé l'idée de départ : Changer de vie en s'installant à Ouessant pour faire une maison d'hôtes. C'était l'occasion de découvrir cette île par l'intermédiaire de Soizic, le personnage principal. D'une façon assez attendue, on y découvre la méfiance des iliens envers les inconnus et étrangers. Je me suis pris au jeu et avait envie de me laisser bercer par la solitude de cette vie, de ce microcosme où tout le monde parle de tout le monde etc.
Mais à cela s'ajoute une histoire moins convaincante d'héritage et d'enquête à la "Arabesque" (série TV très improbable) qui a pris le pas sur le reste. Le final, comme le remarque très justement un autre lecteur, donne l’impression d'être à la fin d'un épisode de Scoubidoo : Une succession d'indices mis bout à bout permet à Vera (de Scoubidou) de balancer le nom du ou des coupables. Ce mélange (Arabesque + Scoubidoo = ?) ne pas vraiment plu.
A la fin de la BD, on peut découvrir des photos de Ouessant avec le personnage de Soizic dessiné dessus. J'ai bien aimé, c'est une bonne idée et elle est plutôt bien réussie. Associés aux photos, nous pouvons lire des petits textes sur quelques thématiques (les moutons, les naufrages etc.) permettant de se documenter sur vie et le passé de Ouessant.