Un tome plus convainquant que le précédent quant à son pitch initial. On se dit que Profy va enfin pouvoir évoluer, qu'Arleston va s'amuser avec le côté mi-humain, qu'il y a du potentiel pour un bon album.
Et franchement sur toute sa première moitié, on tient un bon cru. La mise en place se montre parfaite, on prend le temps d'arriver à un Profy dans un état catatonique. Puis on part dans la thérapie avec un psychologue marrant et terrifié (à juste titre), sujet qui se mêle dans un feux d'artifice absurde à l'univers des Trolls.
Arleston/Mourier présentent alors son père dans une excellente planche. Retrouvailles familiales: plein d'opportunités s'ouvrent. Et le niveau retombe...
On passe l'autre moitié de l'album dans une histoire inintéressante de maïs, d'autant plus que le sujet des OGM avait déjà été traité dans le tome 5. Nos héros sont attaqués par des méchants pouvoirs, sont emprisonnés, tuent tout le monde pour s'évader. A l'arrivée, la relation entre Profy et son père n'a pas été exploité. Quant à la situation de Profy, elle n'a pas bougé...
Malgré ma déception, le tome se lit avec plaisir. Je regrette juste l'époque pas si lointaine ou Arleston avait encore des choses à dire dans cette série.