Pour cet ultime tome des aventures de la connerie humaine, L-M Carpentier se permet un récit de 46 pages tentant peut être ainsi de renouer avec le succès de 'Le chouchou'.
Et bien ce n'est pas raté, mais ce n'est pas très réussi non plus. L'histoire est intéressante, et il y a de très bonnes idées, l'auteur exploitant intelligemment son personnage Helmut (d'ailleurs quasi absent du tome 4), mais ça manque de gags et l'auteur a du mal à gérer la tension lors de son découpage en parallèle (il en fait trop). L'histoire était pourtant bien partie, mais petit à petit les objectifs se perdent sans que le héros n'en retrouve vraiment de fort. En fait, le lecteur se retrouve autant perdu que le personnage principal.
Graphiquement, idem que pour le précédent tome. Un trait rapide et vivant gaché par un travail des couleurs par ordinateur et des effets spéciaux qui fonctionnent en soi (finalement le flou est intéressant) mais ne colle pas vraiment au style je trouve. Enfin, le caméo de Malick prend ici une plus grande importance qu'à l'habitude. Je ne sais aps ce qu'il y a entre les deux hommes, mais ils semblent être de très bons amis! D'ailleurs si je lisais les BD de Malick, je suis sûr que j'y retrouverais la tête de Carpentier de temps à autres.
Bref, sympa mais pas aussi fort que 'Le chouchou'.